Le jeudi 11 mai, le président de la République a réuni au Palais de l’Élysée les acteurs de l’industrie française, dirigeants d’entreprises, élus, représentants de collectivités et associations, à l’occasion de l’événement « accélérer notre réindustrialisation ». Il a fait une série d’annonces sur les mesures au service d’une industrie innovante et décarbonée.
L’industrie est un pilier essentiel de notre économie pour assurer l’indépendance et la souveraineté de la France. A ce titre, la réindustrialisation du pays fait partie des quatre grands axes définis dans la feuille de route de la Première ministre.
Depuis 2017, le président de la République et le Gouvernement ont mené une politique volontariste pour réindustrialiser le pays, faire évoluer le cadre européen et investir dans les filières d’avenir avec France Relance et France 2030.
- Avec plus de 1,7 millions d’emplois créés dont 90 000 emplois industriels et près de 300 nouvelles usines implantées dans l’ensemble du territoire, cette politique commence à porter ses fruits après 30 ans de désindustrialisation.
Voir le discours du président de la République
Cette reconquête industrielle doit se poursuivre et s’accélérer pour préparer la France de demain. L’industrie de 2030 devra être décarbonée, transformée et numérisée. Aussi, des mesures fortes ont été annoncées par le président de la République :
- 700M d’euros seront engagés dans les prochains mois pour accélérer la formation aux métiers d’avenir de l’industrie et faire évoluer la carte des formations ;
- relancer l’initiative Territoires d’industrie, avec 100M d’euros dès 2024 et une évolution de la carte des territoires ;
- accélérer les implantations industrielles, en simplifiant par exemple les procédures administratives et en divisant par 2 les délais d’implantation d’usine, passant de 18 à 9 mois.
- Aller plus loin en matière de financements avec :
- La création du crédit d’impôt d’investissement « industries vertes » pour les technologies identifiées dans les textes européens, celles des batteries, des pompes à chaleur, des éoliennes ou encore des panneaux solaires. Cela permettrait de générer plus de 20Mds d’euros d’investissement d’ici 2030 avec des dizaines de milliers d’emplois à la clé.
- L’accompagnement des 20 000 PME et ETI industrielles qui veulent se décarboner, en rendant plus lisibles toutes les aides (prêts, garanties).
- La mobilisation de l’épargne privée par le développement du capital investissement dans l’assurance-vie et le PER.
- Réformer les critères d’attribution du bonus automobile d’ici fin 2023, pour mieux prendre en compte l’empreinte carbone de la production du véhicule ;
- Récompenser les entreprises les plus vertueuses avec la mise en place du nouveau label Triple E, pour certifier la démarche vertueuse d’un site de production ;
- Privilégier une commande publique responsable, avec des critères environnementaux dans les marchés publics pour des produits clés de la décarbonation comme par exemple ceux identifiés par le Net Zero Industry Act ;
- Appeler tous les acheteurs publics, de l’État, des collectivités, des hôpitaux, mais aussi des secteurs privés à suivre cette démarche inédite vers l’achat européen et décarboné.
- Ouvrir les 13 « premières usines » de start-ups dans nos régions.
A l’Assemblée nationale, nous examinerons très prochainement le texte de loi « industries vertes ». Pour en savoir plus, c’est ICI.