L’agriculture est au cœur de notre identité et de notre souveraineté. Face aux défis climatiques, économiques et générationnels, nous devons agir avec force et ambition. C’est précisément l’objectif du Projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations, porté par le Gouvernement et adopté par le Parlement.
Une priorité nationale : garantir notre souveraineté alimentaire
Alors que la France demeure le premier pays agricole d’Europe, avec 17 % de la production du continent, notre secteur est confronté à des défis majeurs : disparition des exploitations, départs massifs en retraite, pression économique et concurrence internationale accrue. Ce texte apporte des réponses concrètes pour assurer l’avenir de notre agriculture.
La reconnaissance de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture comme des intérêts généraux majeurs est une avancée essentielle. Ce n’est pas seulement une question économique, mais un enjeu de souveraineté et de résilience pour notre pays.
Former et accompagner la nouvelle génération d’agriculteurs
L’un des piliers de cette loi est de redonner de l’attractivité aux métiers agricoles en facilitant l’installation et la transmission des exploitations. Parmi les mesures phares :
- Un programme national d’orientation dès l’école élémentaire, pour faire découvrir ces métiers aux plus jeunes et susciter des vocations.
- Un Bachelor Agro, diplôme Bac+3, pour renforcer les compétences des futurs professionnels.
- Un accompagnement personnalisé pour chaque agriculteur souhaitant s’installer ou céder son exploitation, via le réseau « France Services Agriculture ».
Un cadre simplifié et sécurisé pour les agriculteurs
Le texte adopté prévoit également une simplification des démarches administratives et une sécurisation du cadre juridique de l’exercice agricole.
Cela passe notamment par :
- La réduction des délais de recours contentieux contre les projets agricoles et hydrauliques.
- L’adaptation du régime des infractions environnementales pour mieux prendre en compte les réalités du terrain.
- La simplification du régime des haies, élément clé de la biodiversité agricole.
Un engagement fort pour la transition agroécologique
L’agriculture joue un rôle clé dans la transition écologique. Le secteur représente encore 19 % des émissions de gaz à effet de serre en France, mais il est aussi un formidable levier de stockage du carbone.
Ce projet de loi encourage :
- Le développement des pratiques favorisant le stockage du carbone, comme l’agroforesterie et les cultures intermédiaires.
- Une meilleure prise en compte des enjeux climatiques dans les politiques agricoles.
- Des aides spécifiques pour accompagner les agriculteurs dans ces transitions.
Le Gouvernement a d’ores et déjà engagé des investissements massifs pour soutenir les agriculteurs et moderniser notre agriculture :
- 4 milliards d’euros via France Relance et France 2030 pour une agriculture innovante et durable.
- 639 millions d’euros dans un plan de résilience face aux conséquences de la guerre en Ukraine.
- 300 millions d’euros d’aides pour compenser les aléas climatiques (gel, grêle, sécheresse).
- 680 millions d’euros pour l’assurance récolte mise en place en 2023.
Un texte qui répond aux attentes du monde agricole
Le récent mouvement des agriculteurs a mis en lumière une colère légitime face aux difficultés économiques, aux charges croissantes et à une réglementation perçue comme trop lourde. Ce projet de loi est une réponse concrète et ambitieuse à ces préoccupations.
En tant que parlementaire engagée, j'ai soutenu ce texte qui pose les bases d’une agriculture française forte, compétitive et respectueuse de l’environnement. L’agriculture française, c’est notre fierté. C’est notre avenir. Et nous continuerons, avec détermination, à la défendre.