Face à l’emprise numérique, une réaction politique unanime
L’Assemblée nationale a acté ce jeudi 13 mars 2025 la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. À l’initiative de cette démarche transpartisane : la députée Laure Miller (Ensemble pour la République), rejointe par de nombreux élus préoccupés par l’impact de cette application sur les plus jeunes. Parmi eux, j'ai été élue vice-présidente par mes collègues de cette commission. Une reconnaissance de mon engagement pour une École et une société protectrices, en phase avec les nouveaux défis numériques.
Des chiffres et des témognages inquiétants
TikTok compte aujourd’hui 15 millions d’utilisateurs mensuels en France, dont une majorité de jeunes. L’application, pourtant interdite aux moins de 13 ans, est massivement utilisée dès l’âge de 11 ans. Son algorithme, redoutablement efficace, propose aux adolescents des contenus souvent anxiogènes, hypersexualisés, voire dangereux. Ce flux continu peut engendrer isolement, troubles de l’attention, anxiété ou encore pensées suicidaires. Un collectif de familles endeuillées a même porté plainte contre TikTok, dénonçant une incitation au suicide.
Agir vite, légiférer fort, protéger les enfants
Notre mission est claire : analyser avec rigueur les impacts psychologiques de TikTok, entendre les experts, et formuler des propositions législatives ambitieuses. Il est indispensable que nous ayons un environnement numérique sûr pour tous les enfants. La commission évaluera les mécanismes d’addiction numérique, l’exposition à des contenus violents ou dégradants, et proposera des mesures de régulation.
Une mobilisation urgente, à la hauteur d’un enjeu de santé publique majeur.
