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Un programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est une nécessité

En 2025, l’école de la République franchira une étape historique dans son engagement pour l’égalité et l’éducation si le premier programme national dédié à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars) est enfin publié. Pour la première fois, un cadre clair, cohérent et adapté à chaque âge serait mis à disposition des enseignants, des élèves et des familles. Ce programme est une réponse ambitieuse et nécessaire à une demande émanant aussi bien des professionnels de l’éducation que de la société civile : protéger nos enfants et garantir à chacun les clés d’accès à l’égalité, à la liberté et au respect mutuel.

L’élaboration du programme Evars [Espaces vie affective, relationnelle et sexuelle] n’est pas le fruit du hasard. Il résulte d’une mobilisation politique portée par une succession de ministres engagés et déterminés : de Pap Ndiaye qui avait saisi le Conseil supérieur des programmes, jusqu’à Elisabeth Borne, qui le présentera au Conseil supérieur de l’éducation dans les jours à venir, en passant par Gabriel Attal, Nicole Belloubet et Anne Genetet. Alors que l’éducation à la sexualité est inscrite dans le code de l’éducation depuis 2001, il a fallu faire face aux attaques incessantes des milieux les plus conservateurs. Pourtant, ce programme est largement soutenu par les Français.

Notre famille politique et le parti Renaissance ont assuré avec la plus grande vigilance les différentes phases de concertation avec les parents et les organisations syndicales. Chaque ministre a joué un rôle décisif pour construire cet outil unique, qui répond à notre ambition de placer l’éducation au centre des priorités nationales, d’émanciper chaque élève et de bâtir une société de progrès.