Les premières semaines de débat parlementaire au sein de l’Assemblée nationale auront été consacrées à la nécessaire protection du pouvoir d’achat des Français face à l’inflation. Revalorisation du travail, revalorisation des retraites, soutien aux plus fragiles par la hausse des minima sociaux, blocage des prix de l’énergie… C’est le travail que nous avons engagé et les lois que nous avons votées.

Je tiens à vous informer qu’avec la majorité présidentielle, j’ai porté et voté les dispositions qui prévoient une hausse de 4%, dès le mois de juillet, des pensions de retraite. Bien entendu, cette augmentation est valable pour les retraités qui résident à l’étranger. 

Concrètement, cette revalorisation anticipée de 4 %, qui s’ajoute à celle de 1,1% depuis le 1er janvier 2022, a été mise en œuvre. 

La revalorisation s’applique aux pensions de retraite des régimes de base et aux pensions de réversion de ces régimes. Elle ne concerne pas les retraites complémentaires type Agirc Arrco ou Ircantec. Lesdites retraites, gérées par les partenaires sociaux, seront revalorisées le 1er novembre prochain.

Nous avons également voté plusieurs dispositifs destinés à la protection des Français, comme la limitation à 3,5% de la hausse annuelle des loyers. D’autres prestations sociales bénéficient d’une revalorisation de 4% comme le minimum vieillesse, les pensions d’invalidité, le minimum de réversion ou encore l’allocation adulte handicapé.

Dès cet été, nous engageons un total de 20 milliards d’euros de nouvelles mesures de soutien, qui s’ajoutent aux 23 milliards d’euros déjà engagés depuis 2021. Outre les pensions de retraite, il permet de revaloriser de 3,5% le point d’indice des fonctionnaires, de supprimer la redevance télé pour 23 millions de ménages et de mettre en place une nouvelle indemnité carburant pour les travailleurs.

Je sais que ces mesures étaient attendues y compris par les Français à l’étranger.