À la suite des annonces du 15 septembre par le Gouvernement australien de l’arrêt du programme de sous-marins de classe océanique « Future Submarine Program » et du lancement d’une coopération avec les Etats-Unis portant sur des sous-marins à propulsion nucléaire, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, avait rappelé, à la demande du Président de la République, notre ambassadeur en Australie pour consultations sur les conséquences stratégiques de ces annonces et les conclusions à en tirer.
Pour plus d’informations sur la position française, vous pouvez consultez le communiqué de presse du Ministère des Affaires étrangères via ce lien.
Ces consultations approfondies se sont déroulées ces trois dernières semaines. La profonde crise de confiance créée par la décision australienne sera longue à résoudre et nécessitera des actes concrets.
Le ministre a demandé le 6 octobre 2021 à notre ambassadeur de retourner en Australie avec deux missions spécifiques : contribuer à redéfinir les termes de notre relation bilatérale à l’avenir, en tirant toutes les conséquences de la rupture majeure de confiance avec ce gouvernement australien, et défendre fermement nos intérêts dans la mise en œuvre concrète de la décision australienne de mettre fin au programme des futurs sous-marins.
Jean-Yves Le Drian a également été auditionné le mercredi 6 octobre par la Commission des Affaires étrangères. J’ai pu l’interroger sur la situation et rappeler que la France se tient aux côtés des Français établis en Australie.
J’ai également interpellé M. Le Drian sur :
- la position de la France sur l’exportation de matériels militaires nucléaires
- les réactions de nos principaux partenaires de la zone indopacifique (Inde, Indonésie et Japon)
- l’avenir de nos exercices militaires dans cette zone.
Mon intervention et la réponse du Ministre