A l’occasion du conseil de défense de ce mercredi 25 août, plusieurs avancées ont été actées pour les Français à l’étranger vaccinés qui souhaitent disposer d’un passe sanitaire.
NB: dès le lendemain de cette annonce, j'ai alerté le Gouvernement pour connaître la procédure officielle et les conditions concrètes pour obtenir le passe sanitaire européen. Toutefois, si la décision a été prise par le Président de la République en accord avec les conclusions du Conseil scientifique (et de celles de l'Organisation Mondiale de la Santé), les administrations concernées n'ont pas encore données les instructions précises. C'est un retard incompréhensible ! Croyez-bien que je regrette profondément cette situation et je ne manque pas de maintenir la pression pour que cette décision devienne réalité dans les meilleurs délais.
Ces avancées, je n’ai eu de cesse de les appeler de mes vœux au cours des dernières semaines. Je ne sais que trop bien combien la pandémie et les mesures prises ont compliqué nos vies et nos déplacements. Malgré les progrès en matière de vaccination, il peut être encore difficile de se rendre en France et d’y résider quelque temps pour y retrouver sa famille, ses amis, ses proches.
C’était d’ailleurs dans cet esprit que j’avais défendu, lors de l’examen en juillet du projet de loi relatif à la gestion de crise sanitaire, l’inclusion des résultats d’analyses sérologiques dans la liste des documents permettant l’obtention du passe sanitaire . Et c’était au cours de ces débats que le gouvernement avait annoncé les deux solutions suivantes :
- La première consistait à la mise en place d’une plateforme, géré par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui aurait à charge de convertir en passe sanitaire européen les attestations de vaccination des Français de l’étranger ayant reçu un vaccin homologué par l’Agence européenne du médicament (AEM) – ce qui est fait
- La seconde impliquait de travailler avec les autorités scientifiques pour voir si une seule dose de vaccin à ARN messager pouvait permette d’assurer une protection suffisante aux personnes ayant reçu un vaccin non homologué – ce schéma étant reconnu par l’OMS.