Conscient des enjeux liés à la transition écologique et solidaire, le Gouvernement propose une augmentation de plus d’1 milliard d’euros du ministère dédié à ces questions. Cette augmentation – sans précédent – vient s’ajouter à une hausse de 900 millions d’euros déjà intervenue en 2018.
Un budget de combat au service de l’écologie
Vous le savez, les dérèglements climatiques, la perte de biodiversité, la pollution sont autant de menaces pour notre planète, pour nous-mêmes et pour les générations à venir. Pour relever ces défis, il nous faut à la fois une vision mais également des moyens. Le cap est clair, il consiste à mettre en œuvre une écologie des solutions, une écologie pragmatique, crédible et efficace. Mais comme souvent, le « nerf de la guerre » reste les moyens financiers qui permettront d’inspirer toute la société française à aller vers un monde plus durable. C’est pourquoi le total des crédits proposé au vote du Parlement sera de 34,2 milliards d’euros pour le ministère et ses opérateurs au service de cette politique. Tous les secteurs sont concernés : l’énergie, le climat, l’eau, la biodiversité, les risques, la santé, la mobilité et les transports. Cela se traduira par des aides aux collectivités locales, aux entreprises mais également aux ménages. Il s’agira aussi d’investir pour l’avenir et de mettre en place des mécanismes d’incitation pour des comportements plus respectueux de l’environnement. Bref, pour inscrire dans la durée la transition écologique, c’est un véritable budget de combat que propose le Gouvernement.
Mieux accompagner les Français
Ce budget contient de nombreuses dispositions pour mieux accompagner les Français notamment les plus modestes pour réduire leur consommation d’énergie. Cela se traduira par la poursuite de la prime à la conversion (+150 millions d’euros, soit 50% de crédits supplémentaires par rapport à 2018). Cette mesure a connu un grand succès en 2018 et nous souhaitons l’encourager encore davantage pour qu’il y ait de moins en moins de véhicules anciens et polluants en circulation. Nous augmenterons également les moyens en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments via des crédits d’impôts, des prêts éco-PTZ, des certificats d’énergie, des aides à l’ANAH et une TVA à taux réduits). L’objectif est ainsi de faciliter le financement des travaux tout en réalisant des économies énergétiques au sein des logements. Enfin, nous amplifierons notre effort pour 4 millions de Français les plus modestes avec le chèque énergie qui sera porté à 200 € au lieu de 150 €.
Protéger notre environnement
Améliorer notre environnement, c’est s’engager pour notre santé et notre qualité de vie. Nous prévoyons de consacrer 1.2 milliard dans ces domaines ce qui nous permettra de progresser tant dans la lutte contre la pollution de l’air que dans la prise en compte systématique de l’adaptation au changement climatique dans la gestion des risques. Pour favoriser une meilleure gestion des déchets mais aussi renforcer l’économie circulaire, nous allons réduire la TVA sur les actions des collectivités pour augmenter les déchets triés et recyclés. L’objectif fixé par le Gouvernement consiste à atteindre une réduction de 50 % des déchets mis en décharge en 2025.
Investir pour l’avenir
D’importants moyens seront mobilisés pour investir pour les générations à venir. Pour y parvenir, nous avons besoin des crédits de la puissance publique mais nous avons également besoin d’orienter les investissements et les comportements des acteurs publics et privés. Bien entendu, la lutte contre le changement climatique est au cœur de nos priorités. Ainsi, nous soutiendrons le développement des énergies renouvelables à hauteur de 7.3 milliard d’euros. D’un autre côté, nous continuerons à jouer sur le levier de la fiscalité pour orienter durablement les choix d’investissement et les comportements des entreprises, des collectivités et des particuliers en vue d’une baisse significative de la consommation des énergies fossiles. Dans ce cadre, la contribution carbone va progresser et passer de 44,6 €/tCO2 en 2018 à 55 €/tCO2 en 2019. La fiscalité sur le gazole non routier des entreprises industrielles et du bâtiment sera quant à elle alignée en 2019 sur celle des particuliers.
Avec la loi d’orientation sur les mobilités, le gouvernement s’engagera dans une transformation profonde de nos politiques de mobilité avec une hausse de 300 million € du budget du ministère chargé des Transports. Celui-ci atteindra les 7 milliards l’année prochaine et l’effort sera donné dans l’entretien des réseaux existants, le soutien au transport ferroviaire et le développement du plan vélo (350 M€ sur 7 ans).
Enfin, 2.7 milliards d’euros seront consacrés au déploiement du plan biodiversité ainsi qu’à renforcer la politique de l’eau.
[…] Enfin, puisque notre avenir dépend d’une politique écologique ambitieuse, nous allons augmenter d’1 milliard d’euros les moyens consacrés à la transition nécessaire de notre modèle de développement. Il est à noter que depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron en mai 2017, le Gouvernement et la majorité ont augmenté le budget du ministère dédié à cet enjeu primordial de 2 milliards d’euros ! Pour en savoir plus ici. […]