Le projet de loi « Climat et résilience », qui a pour objectif de concrétiser les propositions de la Convention Citoyenne, sera examiné en séance publique à partir du 29 mars après être passé en Commission. Les débats s’annoncent passionnants, avec plus de 5 200 amendements dont 1 500 pour le groupe majoritaire.
Que contient le texte?
Le projet de loi concerne de nombreux aspects de la vie quotidienne : les transports avec la réduction des vols domestiques pour favoriser le train, l’interdiction de la vente des véhicules les plus polluants en 2030, le forfait « mobilité durable », le bonus écologique à 7.000€ pour l’achat d’un véhicule électrique, la fin des « passoires thermiques » et la rénovation du parc immobilier, le soutien à l’agriculture durable, des repas composés à 50 % de produits durables ou sous signes d’origine et de qualité (dont 20 % des produits bio) dans toute la restauration collective, la création d’un délit d’écocide, ….
Certaines de ces mesures s’inscrivent dans le prolongement ou le renforcement de la loi EGAlim votée en 2018 et de la loi Anti gaspillage pour une économie circulaire de 2020.
Faire entrer pour la première fois l’écologie dans notre mode de vie
Les débats de ce projet de loi seront certainement longs et difficiles. Mais, espérons que le texte pourra atteindre son but d’ancrer l’écologie dans notre société : dans nos services publics, dans l’éducation de nos enfants, dans notre urbanisme, dans nos déplacements, dans nos modes de consommation, dans notre justice. Et modifier en profondeur nos modes de vie.
Car, comme le rappelle l’article 1 de la Constitution et relatif à la préservation de l’environnement, il ne s’agit pas uniquement de lutter contre le dérèglement climatique mais aussi d’agir pour la préservation de l’environnement et de la diversité biologique.
Ceta, glyphosate, néonicotinoïde, Merosur… pas de doute LREM est le parti de l’écologie.
Que voit-on quand on ouvre la tête d’un Playmobil ?
Rien.