A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfants, le secrétaire d’Etat Adrien Taquet a présenté un plan de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants. Vous trouverez ci-dessous la liste des axes défendus dans ce plan. Ces propositions sont ambitieuses, cohérentes, et répondent à des besoins réels. Un regret cependant pour moi: l’absence de référence à la protection des enfants français en mobilité internationale.
- Investir le temps périscolaire en s’appuyant sur les associations.
- Renforcer la prévention des violences sexuelles à l’école.
- Porter aux parents des messages de prévention avant même l’arrivée de l’enfant.
- Renforcer les moyens du n° enfance en danger/119 : objectif zéro appel sans réponse.
- Améliorer le travail en réseau des professionnels et renforcer les cellules de recueil des informations préoccupantes.
- Déployer des unités d’accueil et d’écoute spécialisées dans l’ensemble du territoire.
- Désigner des équipes pédiatriques référentes pour repérer, constater les violences et prendre soins des mineurs victimes.
- Organiser des formations communes dès 2020 pour renforcer la coopération entre professionnels de terrain.
- Renforcer la répression contre les auteurs condamnés pour des faits de consultation habituelle, acquisition ou détention d’images pédopornographiques.
- Garantir un contrôle systématique des antécédents judiciaires des professionnels exerçant une activité au contact habituel d’enfants.
- Mieux lutter contre la maltraitance et les violences en établissements.
- Lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie.
- Lutter contre les violences sexuelles dans le milieu du sport
- Garantir à chaque enfant victime une évaluation de ses besoins et l’accès à un parcours de soins gradués.
- Création de cinq nouvelles unités spécialisées dans la prise en charge du psycho-traumatisme dès 2020.
- Réunir en 2020 les comités locaux d’aide aux victimes au format « lutte contre les violences faites aux enfants ».
- Expérimenter un numéro unique d’écoute et d’orientation pour les personnes attirées sexuellement par les enfants pour éviter le passage à l’acte.
- Développer la recherche pour évaluer les actions de lutte contre la récidive.
- Renforcer les données sur les violences subies dans l’enfance.
- Mieux déceler les morts d’enfants de 0 à 6 ans résultant de violences intrafamiliales.
- Soutenir l’Observatoire des morts inattendues du nourrisson.
- Appréhender les nouvelles formes de prostitution des mineurs.