Retrouvez ci-dessous mon intervention dans l’hémicycle au sujet de la disparition de la réserve parlementaire
« Monsieur le Président, Madame la Ministre, Mes chers collègues,
J’ai bien entendu la situation de vos territoires, je l’entends et j’y suis sensible.
Mais je voudrais parler des français de l’étranger. Nous sommes 2,5 millions, autant qu’une petite région. Nous représentons une très grande diversité.
Directement ou indirectement, les français de l’étranger contribuent à 1 emploi sur 5 en métropole grâce au dynamisme de nos entreprises.
Mais les français de l’étranger ce sont aussi :
Des enfants en situation de handicap dont les parents ne peuvent financer une AVS pour leur scolarité
Des enfants des rues à Manille parce que oui, il y a des enfants des rues avec un passeport français
Une école qui tente de survivre à Kyoto au Japon Une alliance française qui se bat pour exister à Lviv en Ukraine
Autant de situations que la réserve parlementaire soutenait, accompagnait au travers de nombreuses associations.
Mais, il y a un gros MAIS.
Nos besoins sont décuplés par rapport à ceux de vos territoires mes chers collègues car nous n’avons aucun moyen complémentaire de type CCAS pour n’en citer qu’un. Je rejoins cependant mon collègue Roland Lescure pour défendre l’idée que le député ne doit pas être celui qui distribue l’argent de l’Etat.. Aucun problème pour accompagner la disparition de la réserve parlementaire dans sa forme actuelle et je veux bien relever mes manches et aller aider ce réseau associatif à trouver des solutions alternatives.
Mais il me faut du temps.
Alors Madame La Ministre, je lance un appel à l’aide. S’il vous plaît, proposez-nous un dispositif transitoire. Evitez-nous la rupture brutale. Pensez aux français de l’étranger. Pensez à ceux qui construisent avec acharnement, dévouement et enthousiasme la France dans le Monde.
A l’étranger comme en métropole et outremer, la République En Marche a du cœur et se soucie du devenir de ceux qui se battent au quotidien au service du collectif partout où ils se trouvent. »