7 recommendations:
- L’aide financière apportée au réseau d’enseignement français à l’étranger doit être diffusée le plus largement possible.
- Les services compétents des postes diplomatiques doivent pouvoir être sollicités pour fournir une assistance juridique aux associations de droit local et aux familles non françaises, afin qu’elles puissent se saisir des possibilités offertes au plan local.
- Les redéploiements de crédits rendus possibles sur le programme budgétaire185 Diplomatie culturelle et d’influence doivent être mobilisés pour apporter une aide d’urgence.
- Pour répondre aux besoins créés par la crise, une ligne budgétaire nouvelle unique pourrait être créée dans le programme 185, au titre de l’action Sauvegarde des réseaux d’influence.
- Chaque poste diplomatique pourrait élaborer un plan de crise portant sur les différentes dimensions de la diplomatie d’influence.
- Dans un second temps, chaque poste pourrait établir, sur cinq ans, des « plans post-covid-19 » dans les différents domaines de la diplomatie d’influence (éducation, francophonie, coopération scientifique et universitaire, etc.).
- À moyen terme, il faudra engager une réflexion sur l’avenir des réseaux et des opérateurs de la diplomatie d’influence.
Voir les courriers adressés, La tribune et le détail des recommandations
Une réponse encourageante du Quai d’Orsay
Suite à la mobilisation es parlementaires et notamment de la Commission des affaires étrangères, a adressé un courrier encourageant à Mme Marielle De marnez, présidente de la Commission.
Il y précise notamment que tous les établissements de notre réseau bénéficieront de plan de soutien exceptionnel de 150 millions d’euros prévu pour venir en aide à nos écoles et aux familles en difficulté, dont 50 millions sous la forme de bourses scolaires.
Il y fait également part de l’attention particulière portée aux Alliances françaises et Institut français se trouvant en grande difficulté (1/3 des établissements selon M. Le Drian), et notamment à celle de Siem repas au Cambodge. Le Quai d’Orsay évalue pour le moment à 2,5 millions l’aide nécessaire à ce réseau, un budget qui pourrait être réévalué selon les besoins.
Enfin, il partage avec la commission et moi-même le constat d’un danger que fait peser cette crise sur notre réseau influence à l’étranger, un réseau dans lequel l’enseignement français et du Français tient une place particulière.
Avec mes collègues députés des Français de l’étranger, et particulièrement au sein de la commission des affaires étrangères, je reste attentive et mobilisée pour la sauvegarde de notre réseau d’enseignement.