Malgré la crise, l’arrivé du vaccin nous permet d’être optimistes et nous invite à tout mettre en œuvre pour stimuler la reprise. Accompagner la reprise économique de notre pays, c’est notamment stimuler nos exportations, aider nos entreprises, en France comme à l’étranger, à consolider des marchés qui ont été fragilisés, et en trouver de nouveaux. 1 emploi sur 5 en France dépend de nos exportations, et ces dernières ont chuté de 16% l’an dernier.
S’appuyer sur les Français à l’étranger
La crise du Covid-19 nous a montré la vulnérabilité des entrepreneurs français à l’étranger dans de nombreux pays, principalement en dehors de l’Union européenne. Nombreux ont été ceux qui n’ont pu accéder aux aides publiques de leurs pays de résidence soit parce qu’elles excluaient les étrangers soit parce qu’elles étaient insuffisantes. Certains ont dû fermer voire sont rentrés en France.
En plus de ces drames personnels, nous perdons avec la fermeture de ces entreprises un maillage d’influence, de distribution, de relais essentiels à nos exportations, et qui se sont construits en plusieurs décennies. C’est pourquoi j’ai déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi mettant en place un label visant à identifier les entrepreneurs français à l’étranger, mais aussi toute entreprise étrangère représentant un relai essentiel au commerce extérieur de la France. Cela permettra à terme d’aider ces entreprises stratégiques lorsqu’elles se retrouvent en difficulté.
Voir le texte de ma proposition de loi
250 millions pour aider les PME à se projeter à l’international
De nombreuses mesures ont été mises en place par le gouvernement afin d’aider nos entreprises, et en particulier nos PME, à se lancer dans l’aventure de l’export. L’aide apportée passe notamment par une prise en charge d’une partie de leurs dépenses de prospection, d’études de marché ou de participation à des salons.
Cliquez ici pour en savoir plus sur le dispositif Chèque – relance – export
Les jeunes seront acteurs et bénéficiaires de cette aide. L’envoi de VIE (Volontaires internationaux en entreprises) sera également encouragé. Avec des aides de 5.000 euros par volontaires, le gouvernement espère augmenter de 3.000 le nombre de VIE envoyés chaque année. Leur nombre avait diminué en 2020 passant de 11.000 à 9.000. Cette baisse, outre le fait qu’elle prive des jeunes d’expériences professionnelles et de mobilité internationale, pèse sur la présence de nos entreprises nationales à l’étranger. Dans ce cadre, je suis de près et soutiens les initiatives prises par CCEF, CCI International et Business France pour permettre aux entrepreneurs français à l’étranger de pouvoir recruter des VIE. J’espère pouvoir vous en dire plus très prochainement.
Une place de marché dédiée à nos exportations
Afin d’aider nos entreprises exportatrices à trouver des débouchés à l’étranger, Business France a également lancé des plateformes sectorielles (ou « e-vitrines »), qui en plus de donner de l’information ciblée à nos entreprises fonctionnent comme des « market places B to B » destinées aux échanges internationaux.
Accéder aux e-vitrines
Ces plateformes sont dès à présent disponibles pour les secteurs de l’alimentaire, des vins et spiritueux, ou encore des cosmétiques. Dans le cadre du plan de relance, l’abonnement à ces plateformes est gratuit.